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| Mes histoires louches. | |
| | Auteur | Message |
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Hyde Empereur des mers
Messages : 2115 Millions de Berrys : 2485 Réputation : 20 Date d'inscription : 26/07/2012 Age : 27 Localisation : Valhalla Emploi/loisirs : Valkyrie
| Sujet: Mes histoires louches. Mar 7 Aoû - 14:46 | |
| Attention Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, voilà mes histoires louches:
- La Team de l'Aube (récit fantastique):
Dans l'Inversé, humains et autres êtres magiques coexistent, que ce soient démons, nymphes, elfes ou autres. Mais cette paix est menacée par des mages noirs qui comptent ressusciter Hadzar, le roi des démons de la nuit, c'est pour cela qu'un groupe sera formé: La Team de l'Aube. Composé d'une chamane colérique, d'un demi-démon du feu impulsif, d'un noble renié, d'une exorciste dont la famille gère aussi un cabaret et d'une voleuse encline à la déprime, ce groupe a tout ce qu'il y a de plus insolite, mais les apparences sont trompeuses, ils auront des personnes qui leur barreront le chemin et d'autres qui le leur ouvriront. Quel destin les attend dans un monde où personne ne sait s'il vivra encore le lendemain ?- Spoiler:
Chapitre I: Nomade des Airs.
L'histoire que vous avez entre les mains se passe dans un monde en dehors du nôtre... Dans l'un des nombreux mondes qui peuvent naître de l'imagination d'un seul être humain. L'Inversé, le nom du monde où se passe l'histoire, a deux principaux continents terrestres. À l'ouest se trouve le Royaume Occidental, ou Royaume Clandestin, en forme d'un étrange spectre désertique. Il s'agit du monopole du pays des affaires les plus sordides, les plus malhonnêtes et du centre d'action des antagonistes de ce récit : les mages noirs. La capitale est Mordene, ville insalubre, peu réconfortante. Dans les coins les plus reculés de cette terre se trouvaient autrefois les Carrières de la Souffrance, à présent fermées. Ce lieu sera mentionné bien plus tard et les raisons de sa construction seront également expliquées. Ce continent possède sept cents millions d'habitants, la plupart étant de pauvres hères, mendiants, mais des personnes honnêtes. Les autres sont des nobles, fiers, riches, arrogants. Ils se sont alliés aux mages noirs, profitant de leurs richesses, empilées grâce à des trafics d'armes ou d'autres choses bien plus graves comme les ventes d'humains. Le dirigeant est plus un dictateur qu'autre chose bien que personne n'en entende parler. Les gens sont donc obligés de se débrouiller pour survivre, les aristocrates ont le contrôle total du royaume, faisant ce qu'ils souhaitent des autres. Le Royaume Oriental, le continent le plus peuplé et le plus riche de ce monde, se trouve, comme son nom l'indique, à l'est. Cette terre est vaste et est composée de plusieurs montagnes. Sa capitale économique est Broken, mégalopole multiculturelle où vivent plus d'un million de personnes, elfes aux oreilles pointues, orques aux peaux-vertes, humains et autres créatures plus ou moins insolites, c'est aussi le principal centre des nouvelles technologies. Sa capitale politique est Millénaire, cité ancienne entièrement faite de marbre. Son principal port est Brise-Salée, une vieille ville au sud. Ce continent possède plus d'un milliard d'habitants. Ensuite, il y-a des territoires neutres comme l'Immense Forêt Centrale entre les deux royaumes, le Grand Désert encore plus à l'est, les Terres Glacées à l'extrême nord et le Royaume de Feu. Ces trois derniers lieux sont les terres des démons. Rares sont les humains qui y ont pénétré, hormis au Grand Désert, peuplé de nomades et de rares sédentaires, ces derniers rassemblés dans des villes situées près des points d'eau. Les conditions de vie de ces endroits sont extrêmes. Pour le premier, l'humidité est presque inexistante alliée à un soleil de plomb qui tape sans répit ; pour le second c'est un désert de glace, à la température si basse qu'elle peut tuer en même pas dix secondes si l'on n'était pas assez bien équipé ; enfin, pour le dernier lieu on a le manque d'eau, compensé par de la lave en fusion. Le peu d'humidité locale se trouve dans les grottes souterraines, étonnamment fraîches et pures, aucun scientifique n'a trouvé d'explication rationnelle à ce phénomène, les démons parlent de ce lieu comme étant sacré et qu'ils ne devaient pas violer. À la surface l'air étouffant brûle sur place, semblable d'un certain côté à la froideur du nord, mortel pour la personne non préparée. Ces terres impitoyables sont respectivement les royaumes de Stramgar, Arhena et Aranas, ces deux derniers sont frère et sœur. Autrefois, il y avait plus de types de démons, mais les nouvelles races les ont chassés jusqu'à leur extinction totale en domestiquant l'eau par exemple. Ces créatures représentent une nature non domestiquée, sauvage même. L'Archipel du Ciel est le lieu où est née et a grandi la civilisation elfique avant d'atteindre la grandeur qu'elle connaît aujourd'hui. Baignant dans une mer de nuages, ces îles, plus ou moins grandes, sont presque comme celles sur la terre ferme, elles ont des forêts, des cascades, des lacs et des villes de cristal. La culture orque est basée sur les voyages incessants que firent les représentants de la race à travers les montagnes, les plaines et les plateaux au fil des siècles. Enfin, la ville judiciaire Laeken Mark, le siège de l'Assemblée Magique, change chaque année de lieu pour ne pas faire de jaloux. Cette année elle siège dans la cité de Millénaire.
L'histoire commence dans la petite ville de Sous-les-Regards, située à l'ouest du Royaume Oriental. Cette cité est le lieu où immigrent les habitants du Royaume Clandestin en quête d'une vie meilleure, étant la plus proche de la frontière entre les deux continents. On y sent une atmosphère d'inconfort, en partie à cause des mendiants se trouvant à chaque coin de rue, la plupart d'entre eux venait de l'ouest et n'avait pas pu trouver de travail. L'odeur des égouts était insupportable et les voleurs qui se tapissent partout ne donnent pas meilleure figure à la ville. Le seul endroit où la sécurité peut se faire sentir est le centre de la ville. Ce dernier est constitué du cabaret de la famille Lenoir, le palais du comte Juste et d'un immense centre-ville fait de grands boulevards illuminés, de gens qui se promènent à toute heure du jour et de la nuit dans les vêtements les plus chers et d'immenses monuments vertigineux et captivants. Sinon, pour la « partie sombre » de la ville, ce sont des murs de bois en état de décomposition qui parsèment le quartier pauvre et des flaques d'eau croupie un peu partout. Une ombre se faufila soudain parmi les ruelles insalubres, escalada ce qui, pour certains, étaient des culs de sac et se posa enfin sur le rebord d'un toit surplombant la ville. Cette silhouette s'appelait Aiguille. Elle faisait partie de l'élite des voleurs de cette cité. À à peine dix-sept ans elle avait plus volé que n'importe qui, le bas de son visage était protégé par une longue écharpe rouge écarlate, la seule touche de couleur dans ses vêtements, car, elle se devait de se fondre dans le paysage. Ses habits étaient donc comme les murs de la ville, gris cendre. Elle possédait des cheveux châtain foncé, longs et ondulés, des yeux vairons, le droit était d'un bleu pâle, irréel, presque aussi blanc que la cornée, l'autre d'une agréable couleur entre chocolat et noisette. Elle portait deux pistolets à la ceinture ainsi que des poignards, des couteaux à lancer et une mini-arbalète. Sur son épaule était perché un rat blanc avec un masque noir. Il s'appelait Serrure, c'était son complice depuis bien des années. La jeune fille vivait dans son coin, se souciant peu des autres, elle n’avait aucune attache puisqu’elle était comme une hermine, elle filait dès que l'on voulait l’attraper. Mais aujourd'hui, dans le quartier pauvre de Sous-les-Regards, une scène avait attisé sa curiosité. Elle avait vu deux enfants courir jusqu'à un attroupement de vieilles femmes. Ils étaient tout excités et sitôt qu'ils furent arrivés, ils débitèrent la raison de leur présence. - C'est Nomade des Airs... haleta le plus vieux, un garçon de huit ans, les cheveux en pagaille, habillé de haillons avec une casquette rapiécée. Elle est revenue on l'a aperçue entrant par la porte nord ! Les vieilles regardèrent l'enfant, ahuries, se lancèrent des regards entre elles avant de se lever, toutes comme une seule femme et de se diriger vers la dite allée. Aiguille elle, haussa un sourcil intriguée. La curiosité la lacéra encore plus. « Celle que l’on surnomme l’Arpenteuse des Ciels au sud ?» songea-t-elle. « Je devrais aller voir... On dit tellement de trucs sur elle. » Elle se leva et suivit le groupe en parcourant les toits des maisons suivie de Serrure, sautant d’habitations en habitations avec agilité... La jeune voleuse s’arrêta enfin au dernier toit avant la porte nord, Serrure monta jusqu’à son épaule avec vitesse. Il y avait un attroupement immense et pour cause, tous les gens des bas-fonds de la ville voulaient revoir celle qui voyageait portée par les vents, d'où son surnom : Nomade des Airs. Enfin la personne tant attendue arriva au bout de cinq minutes environ, son visage était caché par une écharpe de cuir, seul son œil droit était visible, d'un argent clair et pur, entourés de longs cils, ses sourcils étaient d'un noir profond et bien dessinés. Elle portait un bâton noueux, orné de symboles compliqués et terminé par une lame dans son dos. La voyageuse était entièrement vêtue de cuir fauve, seuls ses bras et l'espace qu'il y avait entre le bas de sa robe et le haut de ses bottes sortaient de ses vêtements, sa peau était hâlée, satinée, en bonne santé. Cette teinte montrait encore plus qu'elle n'était pas de Sous-les-Regards, là où tout le monde avait un teint maladif. La nouvelle venue marchait tranquillement, répondant aux saluts des habitants de la ville. Les vieilles qu'Aiguille avait suivies, se dirigèrent vers Nomade. Les aïeules avaient l'air tellement heureuses et excitées de revoir la voyageuse qu'elles poussèrent brutalement les autres personnes arrivées avant elles. - Nomade des Airs, ça fait un moment. La voyageuse semblait sourire car derrière l’écharpe on pouvait voir ses pommettes remonter. - Navrée de venir d'un coup comme ça, mais le gérant du cabaret a fait appel à moi pour que j'aille soigner l'une de ses danseuses... fit-elle. Sa voix était jeune, belle mais gardait une certaine froideur. - Tu es là juste pour la soigner c'est ça ? S'informa une femme, apparemment déçue. Après tu t'en vas ? Nomade des Airs acquiesça presque imperceptiblement avant de se mettre à fouiller dans sa besace et d'en ressortir des paquets qu'elle distribua aux mendiants. - Cependant... J'ai rapporté quelques petites choses pour vous... Ce n'est pas grand chose mais en espérant que cela vous plaise... De toutes parts jaillirent des « merci » ou d'autres mots sympathiques. - Dis... demanda une petite fille aux cheveux de feu qui tirait sur le côté droit de son manteau. Tu reviendras ? La voyageuse se baissa à son niveau et caressa doucement la tête chevelue de la fillette. - Dès que je pourrais... répondit-elle avant de s'éloigner. Les mendiants la regardèrent s'éloigner vers le riche quartier. Aiguille n'avait, en aucun cas, perdu le fil de la discussion, elle suivit silencieusement l'Arpenteuse des Ciels sur les toits. La pluie avait commencé à tomber en fines gouttes. - Quelle fille sympathique... fit un vieux d’une voix bien audible pour la voleuse à l’oreille aiguisée. Nomade des Airs continuait sa route sous la fine averse. Elle tendit la main et y recueillit quelques gouttes avant de baisser son écharpe et de les porter à sa bouche, dévoilant ainsi un beau visage bronzé. Elle prit alors d'autres perles de pluie qu'elle mit cette fois dans une gourde en cuir fin, qu'elle avait sorti de son sac avant de replacer son étoffe sur le visage, la jeune voleuse n’avait pas réussi à voir sa figure. « Étranges manières...» observa Aiguille, dorénavant dans les bras d'une curiosité infinie qu'elle voulait absolument satisfaire. Elle suivait la jeune femme depuis plus de huit minutes. Les rues larges et cassées de toutes parts avaient laissé place, au fur et à mesure, à des immenses avenues bien entretenues avec beaucoup de gens bien habillés et des voitures. Nomade des Airs s'arrêta enfin devant le lieu où elle avait été appelée. C'était un immense bâtiment, qui possédait des ampoules rouges, entourées de dorées qui illuminaient "CABARET LENOIR" en grande pompe. La nouvelle venue frappa et attendit patiemment, droite. Au bout d'une minute, une jeune fille blonde, qui avait l'air d'avoir dix-sept ans, lui ouvrit. Elle possédait des yeux couleur vert anis et entourés de beaucoup de crayon noir, un visage ovale, doux et enfantin et portait une chemise blanche, une jupe noire plissée de hautes chaussettes et des bottes de cuir à sangles. - Nomade des Airs ? Demanda t-elle d'une voix correspondant parfaitement à son physique. Douce, naïve et juvénile. La voyageuse hocha la tête... La blondinette sourit, l'air ravi et soulagé. - Je suis Wednesday Lenoir, la fille d’Auguste Lenoir, le gérant du cabaret. Entre ! Ne reste pas sous la pluie, tu vas attraper froid sinon ! La jeune femme entra dans le hall du personnel. Cet endroit n’avait rien à voir avec les ruelles lugubres de Sous-les-Regards vu sa couleur rouge pétante et ses murs en satin brodés d'or. - Suis-moi sinon tu te perdras dans le cabaret, c’est horrible d’essayer de s’y retrouver quand on ne connaît pas les lieux... lui dit-elle sans se départir de son sourire d'angelot. Elle la mena à un long couloir au sol de velours et aux murs de satin, noirs cette fois, Nomade des Airs la suivait, elle avait remarqué que la jeune fille portait le symbole des exorcistes autour de son cou, deux pentacles d'argent superposés. Elle ne s'attendait pas à voir une jeune fille avec des couettes blondes être de cette caste. Mais son maître lui disait toujours qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Qui sait ? Peut-être que Wednesday était un monstre impitoyable envers ses ennemis. - Tu es chamane c'est ça ? demanda cette dernière tout d'un coup.. - En effet... Les éléments c'est mon truc... Et toi tu es exorciste ? J'ai vu ton collier alors... La fille du maître des lieux ouvrit une porte de satin noir brodée d'or menant à un autre corridor avec les mêmes couleurs, mais décoré de plein de tableaux, plus ou moins anciens, montrant des individus aux cheveux clairs avec les pentacles superposés autour du cou. - Exact... Toute ma famille l'est. dit-elle en montrant les tableaux. Le cabaret se transmet de génération en génération... C'est ambigu je sais, mais la famille Lenoir a trouvé la concordance parfaite entre ces deux univers parallèles il y-a trois siècles... Mais le problème c'est qu'on a de moins en moins de clients... Mon père dit que c'est à cause du nouveau roi, tous ces mendiants dans la rue c'est à cause de lui. De plus les habitués viennent de moins en moins souvent à cause des mages noirs. Nomade eut l'air de froncer les sourcils derrière son écharpe. La galerie déboucha alors dans une salle ronde entourée de nombreuses portes numérotées jusqu'à cinquante. Wednesday se dirigea vers la numéro quarante-huit et frappa doucement. - Marbre, c'est moi on peut entrer ? Demanda t-elle. Une voix étouffée lui répondit, la jeune exorciste ouvrit la porte, puis fit signe à la chamane de la suivre une fois de plus. Elles se trouvèrent dans une chambre toujours de satin mais rose cette fois avec des pointes d'or, la chamane grimaça devant les goûts douteux de la personne ayant choisi cette décoration. Il y avait la respiration saccadée d'une femme alitée, Wednesday se dirigea vers elle et fit encore signe à l'invitée de s'approcher. - Elle était partie se promener avec les autres, il y a deux jours et puis elles l'ont ramenée comme ça... expliqua la fille Lenoir. Nomade s'avança et inspecta longuement le visage boursouflé de la femme, elle possédait des cheveux auburn, elle devait avoir plus d'une vingtaine d'années. Jusque là rien d'anormal, mais son visage portait d'étranges marques violacées. Trouver la cause de son mal ne fut pas difficile pour la chamane. - Vous avez mangé des baisers de la douleur. C'est petit, rond et pourpre... C'est attirant au regard et à l'odorat mais horrible à digérer... Heureusement j'ai ce qu'il vous faut, fit la chamane en sortant une fiole contenant un breuvage bleu électrique, ce breuvage devrait vous guérir assez rapidement. Elle prit une coupe dans laquelle il y avait du vin et versa une goutte de l'élixir, une fumée odorante s'échappa alors du verre. Elle le tendit ensuite à la malade qui sentit le liquide et qui grimaça. - Vous comptez m'empoisonner encore plus ? demanda t-elle avec mépris. Nomade la regarda avant de soupirer, tous les mêmes, ils mangeaient tout et n’importe quoi et n’assumaient pas les conséquences aussi terribles soient-elles. - Je sais ce que je fais, mais si vous voulez mourir, il n'y a aucun problème je peux vous donner du poison ou si vous préférez un poignard... Ou alors je peux vous laisser là à souffrir d'indigestions horribles... C'est comme vous voulez, moi je veux vous aider... - Marbre... Ne fais pas ta diva... s'exclama Wednesday. Bois-ça et guéris ! Marbre regarda l'Arpenteuse des Ciels avec animosité avant d'engloutir le liquide et de grimacer de plus belle. - Voilà quand vous voulez... La guérison prend deux jours à opérer... Mais restez au repos. Dit la chamane avant de s'adresser à Wednesday. Il ne faudra pas qu’elle fasse de spectacle car la solution que je vous ai donnée est horrible à la digestion quand on bouge aussi légèrement soit le geste... conclut Nomade qui reçut sa paye et qui se dirigeait à présent vers la sortie. La jeune exorciste se lança soudain à sa suite, une idée s'étant imposée dans son esprit chassant toutes les autres. - Nomade attends... cria t-elle. La voyageuse s'arrêta et se retourna. - Je dois faire un voyage d'initiation pour être une exorciste confirmée... Et... Comme tu vas par monts et par vaux eh bien... Je me suis dit que je pourrais peut-être t'accompagner... Son interlocutrice la regarda avant d'éclater de rire, Wednesday rougit violemment. - D'accord, répondit-elle amusée, nous partirons demain... Mais attention ! Je n'aime pas perdre mon temps... - Je serais rapide comptes sur moi, rendez-vous devant l'auberge ! D'accord ? Nomade hocha la tête avant de s'éloigner partant par le même chemin que celui où elle était arrivée... La blondinette sauta de joie toute heureuse.
- Spoiler:
Chapitre II: La voleuse, l’exorciste et la chamane.
Le lendemain, Wednesday se leva très tôt, prit son petit-déjeuner seule, alla faire sa toilette. De retour dans sa chambre, elle s'habilla de son plus beau corsage de cuir et de sa jupe plissée avant de se regarder devant le miroir. Oui, elle ressemblait beaucoup à sa mère lorsqu'elle avait le même âge qu'elle. Elle attacha ensuite ses cheveux en deux couettes basses et prit un serre-tête sombre qui tranchait avec le blond clair de sa chevelure. Elle épaissit ensuite son regard avec du crayon noir. À la fin elle prit son manteau, ses bottes, son fouet, ses pistolets et toutes les choses dont elle avait besoin avant de sortir de sa chambre, à la fois heureuse et anxieuse, elle marcha doucement, elle avait parlé à son père de son voyage lorsqu'ils avaient dîné la veille.
« Le dîner se passait en silence dans la grande salle à manger des Lenoir, les serveurs faisaient au début du repas des allers et des retours entre ici et la cuisine, puis ils disparurent, laissant leurs patrons manger en paix. Le père, Auguste se trouvait au bout de la longue table d'acajou qui servait pour leurs repas, il possédait les cheveux d'un blond presque blanc, attachés en une élégante queue de cheval, des yeux clairs et le visage fin. La mère, Soie, se trouvait à sa droite, elle était blonde elle aussi, mais ses cheveux arboraient une teinte beaucoup plus foncée que celle de son époux et avait des yeux brun noisette, sa fille et son fils lui ressemblaient par bien des aspects. À gauche du patriarche se trouvait Velours, leur fils aîné, c'était un jeune homme de vingt-cinq ans, les cheveux d'un blond à mi-chemin entre celui de son père et celui de sa mère, attachés en une queue de cheval lâche, les yeux noisettes. Enfin au bout de table, c'était la place de la fille cadette, Wednesday. Elle ne cessait de sourire ce soir, ce fut d'ailleurs elle qui brisa le silence. - Papa ? Commença-t-elle. J'ai une grande nouvelle ! Auguste s'arrêta de manger et se mit à regarder sa fille, l'air interrogateur. Il posa sa fourchette, s'essuya les commissures, son fils et son épouse en firent de même. - Alors, quelle est cette « grande nouvelle » Wednesday ? Demanda-t-il de sa voix sifflante. - Je vais pouvoir faire mon voyage d'initiation ! Le patriarche leva un sourcil, mimique que sa fille prenait souvent aussi. - Et quand as-tu décidé ça ? Demanda Soie. - En rencontrant Nomade des Airs... avoua le jeune fille en souriant gênée. Velours se mit à rire. - Et tu décides ça d'un coup ? Sans t'être demandé ce qu'il y avait de bien ou de mal ? Fit son frère. - Velours. Le prévint sa mère. Elle au moins nous prévient, toi lorsque tu as fait ton voyage d'initiation ton père et moi avions cru que tu avais fugué... Le jeune homme sourit d'un air gêné avant de reprendre son sérieux. - Mais quand même, fais gaffe... Qui te dit que cette fille n'est pas dangereuse ? - Parce que tu trouves ça plus prudent de partir tout seul ? Demanda Wednesday d'un ton moqueur. Une chose est sûre c'est que je ne chialerais pas en revenant à la maison et en disant « désolée, je n'aurais pas dû partir oh maman j'ai eu siii peur ! » comme tu l'as fait. - Ça suffit vous deux ! Leur intima leur mère avant de se tourner vers son mari. Qu'en penses-tu Auguste ? Le chef de famille était resté imperturbable durant toute la discussion entre ses enfants et sa femme, il se redressa et croisa les bras. - Wednesday... commença-t-il, sa fille se mit à le regarder. Il faut que tu saches que les temps sont durs en ce moment... Des démons qui traînent partout, des mages paranoïaques. Alors, s'il te plaît ma chérie, promets-moi de trouver des gens dignes de confiance pendant ton voyage. La jeune fille eut alors du mal à tenir en place tant sa joie était immense. - Oh merci papa ! Je t'adore ! Fit-elle en serrant son père dans ses bras. Elle se précipita ensuite dans sa chambre, Velours partit pas longtemps après. - Elle m'a complètement ignorée... fit Soie, elle se leva et posa sa main sur l'épaule de son époux. Tu as été magistral, moi qui pensais que tu ne la laisserais pas partir... - Moi aussi... avoua Auguste. Je ne te dis pas à quel point ça serre le cœur de voir notre petite puce s'en aller. L'épouse sourit. - Je ne crois pas qu'elle accepterait que tu l'appelles encore comme ça bientôt. Les parents Lenoir se mirent à rire. »
La jeune fille se souvint alors des récits que son père leur racontait à elle et à Velours quand c'était le soir devant la cheminée du vieux salon après le dîner. Il énumérait ses aventures, avec son ami d’enfance le plus précieux... Le chien de la famille, Pisteur. Celui-ci était désormais un vieux paresseux passant toutes ses nuits près du feu, il lui avait toujours été impossible, avec son frère, d’imaginer l’animal durant les belles années où leur père et lui formaient une équipe soudée traquant les démons jusque dans les coins les plus reculés de l’Inversé. Elle avait traversé silencieusement les couloirs. Elle sursauta quand elle sentit une main se poser sur son épaule alors qu’elle se trouvait juste devant la porte d’entrée du personnel, elle se retourna et se retrouva face à son frère... Il arborait une chemise blanche et un pantalon noir, le symbole des exorcistes pendait à son cou. - Velours... chuchota t-elle. - Salut Wednesday, je voulais te souhaiter bon voyage et te donner ça... Il lui tendit une besace apparemment remplie d'un tas de choses, la jeune fille le prit avant de le passer sous son épaule, elle sourit à son frère avant de se jeter dans ses bras. - Je sais que c'est un peu dépassé mais bon... Amuses-toi bien ! - Comptes sur moi ! Fit-elle. Velours se détacha d'elle avant de lui sourire et de s'éloigner. Wednesday le regarda s'en aller avant d'ouvrir puis de refermer la porte de service. Il pleuvait à grosses gouttes, elle se dirigea ensuite en courant vers l'auberge, qui était à deux pas du cabaret. La jeune exorciste attendit quelques minutes avant qu'elle n'entende des pas derrière elle. - Nomade ? C'est toi je ne m'attendais pas à te voir si... dit-elle en se retournant avec un sourire. Elle comprit que ce n'était pas la personne qu'elle attendait, ses commissures s'abaissèrent. Elle fronça les sourcils et sortit son fouet, prête au combat contre l'intruse qui se trouvait devant elle, cette dernière ne se laissa pas intimider et se jeta sur la jeune exorciste qui se doutait qu'elle ne devait pas passer inaperçue, blonde et le symbole des exorcistes au cou, elle était la preuve même qu'elle était une Lenoir. Elle n'eut pas le temps de toucher son adversaire car cette dernière s'immobilisa d'un coup. D'étranges liens transparents se mirent à la prendre par les poignets et les chevilles, un rat blanc sortit du manteau de la voleuse et se mit à essayer de grignoter les liens de sa maîtresse, d'autres cordes du même genre enserrèrent l’animal. - Wednesday ça va aller ? Demanda Nomade qui était accourue. C'était donc elle qui était à l'origine de tout cela, l'exorciste n'eut pas de mal à s'en douter. Sa nouvelle compagne de route était une chamane, ce qui lui permettait de contrôler tous les éléments. La voleuse était à sa merci désormais, mais celle-ci sortit d'étranges lames marquées par de drôles de symboles, cachées dans son manteau et découpa ses liens. Nomade recula instinctivement avant de lever ses bras au-dessus de sa tête et de les abaisser d'un coup, son écharpe vola, dévoilant un visage hâlé, un œil d'argent, une chevelure aussi noire que le jais et satinée qui cachait l'autre. La pluie et le vent se mirent alors à former une prison autour de l'intruse qui fut forcée d'abandonner, elle sembla manquer d'air dans cette cellule, elle ouvrit sa bouche et des bulles s'échappèrent dans un bruit rauque. Par instinct, elle mit ses mains sur sa bouche et crispa les yeux. Ses cheveux bruns ondulaient lentement autour de son visage pâle, de même pour son écharpe, d'un rouge vif. Nomade, quant à elle, tenait sa main droite devant elle pour maintenir le sortilège. Elle se tenait debout avec une certaine nonchalance, comme si elle regardait l'horizon, le corps de profil, seuls son visage et son bras étaient faces à la bulle. Wednesday en profita pour l'observer plus attentivement, elle devait avoir aux alentours de dix-neuf ans, possédait un visage assez doux, un masque concentré était sur son visage pour garder les effets de sa magie. Elle portait de nombreux piercings aux oreilles, les lobes étaient occupés par deux boucles d'oreille de bois, elle n'avait pas de maquillage sauf un fin trait de crayon noir autour des yeux. Elle possédait un tatouage au bas du cou et un autre sur l’avant-bras. Sa robe s'arrêtait à mi-cuisse et dévoilait des jambes longues et fines. Elle avait des bracelets de bois, des bottes à franges et un long manteau, tous ses vêtements étaient de cuir fauve, mais le plus marquant était un sautoir en cuir, avec des plumes noires et un pendentif de bois en forme de tête de loup. - Une voleuse hein ? fit Nomade. Et bien écoute, je peux te proposer de te joindre à nous pour notre voyage qu'en penses-tu ? - Mais qu'est-ce que tu fais ? Elle a voulu me tuer ! cria Wednesday piquée au vif. Nomade jeta un regard dans la direction de l'exorciste. - Nous avions justement besoin d'une personne telle que toi... La jeune femme retira la prison. La voleuse tomba à terre à plat ventre. Elle se mit dans une position accroupie et s'essuya le coin de sa lèvre qui commençait à saigner. - Quel est ton nom ? Demanda l'Arpenteuse des Ciels. La brunette se mit à la regarder. - Aiguille Reen. Répondit-elle. Voleuse de Sous-les-Regards. Aiguille ne savait que faire... Elle avait toujours vu les chamans comme étant de vieilles personnes ermites et froides, voilà que cette fille arrivait et contrôlait les éléments comme personne. L'élémentariste lui tendit sa main pour l'aider à se relever mais elle l'ignora et se releva comme si de rien n'était. La jeune femme ne fit rien face à sa réaction, comme si elle trouvait ça... Normal. La détrousseuse s'essuya à nouveau le sang qui coulait sur sa bouche. - On m'appelle Nomade par ici... Et elle c'est Wednesday Lenoir... fit-elle en montrant l'agressée. - Moi j'ai déjà été présentée mais voici quand même Serrure. Fit la voleuse en montrant le rat sur son épaule. Le rongeur cacha son museau dans la capuche du manteau de sa maîtresse. - Bon allons-y. décréta Nomade en remettant l'écharpe sur son visage. Wednesday s'approcha d'Aiguille et lui dit à voix basse : - Je te garde à l'œil toi ! Tu as faillis me tuer et ce n'est pas rien ! Je saurais me venger de ce que tu as fait pirate... La voleuse sourit. - Serait-ce un défi ? Bien je l'accepte ! Et, tu n'as jamais appris la différence entre un pirate et un voleur ? Tu veux que je t'explique pendant le voyage ? Parce qu'on dirait ça n'a pas l'air très clair dans ton petit crâne blond ! - Toi... Je vais te... commença à marmonner Wednesday. - Les filles... les interrompit Nomade. Vous avancez ? Vu le ton de sa voix elle était agacée... Elle avait sûrement envisagé la dispute entre les deux jeunes filles, qui sait ? Elles sortirent de la ville en silence. Avec une certaine tension dans l'air pour ce qui concernait l'exorciste et la voleuse. La chamane se souvint alors de cette amère douleur qu'elle renfermait en elle depuis très longtemps, ce fut aussi lancinant qu'une plaie ayant été rouverte. Pour Wednesday et Aiguille ce sera le début d'une longue et belle rivalité qui sera autrefois mais bon cela changera sûrement en cours de route... Elle l'espérait d'un côté. Ce n'est pas très agréable de voyager avec des personnes qui ne s'entendent pas. «Oui ce sera une bien bonne équipe... Malgré le fait qu'elles ne se supportent apparemment pas... Allons bon nous ferons avec...» pensa Nomade «Tu avais raison Sarin... La Team de l’Aube est en marche. Manque plus que Laern et son ami à présent et nous serons tous prêts à aller vers notre destin.» Elle soupira en entendant les insultes à l’arrière, si il le faut elle jouerait le rôle de grande-sœur... « Ce sera comme avant... » songea t-elle en déglutissant, elle porta instinctivement sa main à son œil gauche, caché par des mèches de sa chevelure d'ébène. « Rien n'aura changé... Je serais redevenue la grande-sœur de service.» Son attention se porta ensuite sur ses poignets, cerclés de peau plus clair que le hâle autour, comme si elle avait porté des liens pendant un très long moment, elle crut entendre encore les rires des geôliers, le claquement des martinets, les pleurs des prisonniers. Elle secoua la tête et continua à marcher. - Nan mais pour qui tu te prends toi ! Tu ressembles exactement aux princesses de contes de fées niais à en mourir que lisent les fillettes de nos jours. Blonde et naïve. Je sais ! Tu devais être leur héroïne quand elles te voyaient ! - Moi au moins je n'ai pas l'air d'une sorcière avec mes yeux un tant soient peu normaux et mes cheveux bien ordonnés. Tu sais au moins ce qu'est une brosse à cheveux ? Parce que je n'en ai pas l'impression vu l'état de ta... Broussaille... Voilà, c'est le mot que je cherchais, broussaille. Ça correspond bien à ces trucs qui partent dans tous les sens, que tu as sur la tête. Nomade soupira, lassé de ces discours infantiles et sans issue mature possible. Finalement, elles arrivèrent devant une voiturette lilliputienne qui semblait dépassée. - On va voyager là-dedans ? demanda Wednesday déconcertée. - La "princesse" veut peut-être un carrosse avec une suite ainsi que des gardes, des rafraîchissements et des servantes ? ricana Aiguille. Un seul regard de Nomade les clouèrent sur place. - Montez... dit-elle seulement. L'intérieur du véhicule était bien plus spacieux que l'on ne pouvait le croire, il y avait des fauteuils devant chaque fenêtre avec une table entre les deux. Le siège conducteur était devant et il fallait appuyer sur un bouton pour voir s'étaler devant soi, des touches, des leviers et autres choses étranges dont un volant. La voiture n’avait pas déjà fait cinquante mètres que Nomade entendit ses deux compagnes de voyage recommencer à se chercher les poux là où il n’y en avait pas, elle serra le volant sous ses doigts fins, essayant de se retenir de leur hurler dessus mais trop c’était trop. - La ferme toi ! Blondeur ne veut pas dire imbécillité ! Regarde toi plutôt avec tes yeux bizarres ! On dirait que tu as reçu des déchets radioactifs qu'ils déversent dans les centrales des grandes villes... - Tsss les tiens ont une couleur de morve si tu veux savoir ! Et puis, moi au moins, je n’ai pas grandi dans une tour d’ivoire avec des domestiques qui satisfaisaient mes désirs d'enfant capricieuse. - Je n’ai jamais eu de domestiques ! Seulement des serveurs et des femmes de ménage. Tu veux que je t'apprenne la différence ? Et la couleur de mes yeux c’est anis pas morve ok ? Et on dit que j'ai des yeux ma-gni-fiques... Tu sais ce que c'est ça au moins ? C'est ce que l'on appelle un compliment. Ce mot est composé d'un « c » suivi d'un « o » puis d'un « m » ensuite d'un « p », « l », « i », « m », « e », « n » et pour finir d'un « t ». - C'est bon je connais mon alphabet... Et revois tes cours d'arts ! Tu apprendras des choses merveilleuses appelées couleurs. Cou-leurs. - Mais t’es bigleuse ma parole, c’est toi qui devrait apprendre l’art en lui même, ainsi que des notions d’herboristerie ça te ferait pas de mal ! En plus, c’est pas moi qui à chaque fois fait une overdose d’alcool vu ce que ton écharpe sent et ce que tu portes à la ceinture. - Ça ! Ça ne te regarde pas ! C’est mon problème ! Tu ne peux pas comprendre toi qui a toujours vécu dans le luxe et sans manquer de rien sale gamine pourrie gâtée ! Je suis sûre que Nomade est d’accord avec moi. Parce que je ne crois pas qu’elle ait vécu sur le nappage du gâteau de la société. C’est vous autres qui prenez l’argent aux pauvres ! Après vous vous plaignez ! Tu as vu les pauvres de Sous-les-Regards au moins ? - Parce que ton métier n’est pas «voleuse professionnelle» par hasard ? Ne joues pas à l’hypocrite avec moi. Nomade serra les dents, sans le vouloir elle lança un vent glacé à l’arrière. - Vous allez vous taire oui ? Ou je vous couds la bouche avec du fer ! Et sachez que j’en suis capable. De plus ne me mêlez pas à vos querelles de gamines ! Je n'ai rien à voir là-dedans, et je ne veux pas prendre parti pour aucune de vous deux ! Moi qui vous croyais plus matures que ça... Comme elle l’avait espéré elle obtint le silence... Elle sourit fière d’elle. «C’est beaucoup mieux ainsi...» pensa t-elle. «Faudra que je lui crache mon venin quand elle aura le dos tourné... Elle fait super peur quand elle est énervée...» songèrent la voleuse et l'exorciste simultanément. - Demain (récit plus réel et aussi bizarre que le premier, voire plus )
Dans un futur où les êtres humains les plus riches vivent dans un univers complètement synthétique pour éviter d'attraper des maladies qui rongent la peau tandis que les autres doivent mourir ou se débrouiller; enhardie par l'image de son village contaminé par une de ces maladies, June s'allie avec Caleb A. Regan un pirate du ciel pour trouver un remède qui permettrait de guérir tout son village. Mais ils sont ralentis par le Haut-Gouvernement et la différence des classes, omniprésente. Quelle sera l'issue de cette aventure dangereuse ? [résumé non définitif]
Dernière édition par Rehad D. Ayaki le Mar 28 Aoû - 15:20, édité 2 fois | |
| | | Chachouk Empereur des mers
Messages : 4592 Millions de Berrys : 5870 Réputation : 65 Date d'inscription : 22/11/2011 Age : 25 Localisation : Ici. Emploi/loisirs : Canard.
| Sujet: Re: Mes histoires louches. Mar 7 Aoû - 16:45 | |
| Elles sont très sympathique j'en suis sure, mais pourrait on avoir autre chose que le résumé s'il te plait? Et tes histoires ne sont pas louches! (moins que les miennes en tout cas ) | |
| | | Hyde Empereur des mers
Messages : 2115 Millions de Berrys : 2485 Réputation : 20 Date d'inscription : 26/07/2012 Age : 27 Localisation : Valhalla Emploi/loisirs : Valkyrie
| Sujet: Re: Mes histoires louches. Mar 7 Aoû - 17:02 | |
| Voilà le premier chapitre de la première =) - Spoiler:
Chapitre I: Nomade des Airs.
L'histoire que vous avez entre les mains se passe dans un monde en dehors du nôtre... Dans l'un des nombreux mondes qui peuvent naître de l'imagination d'un seul être humain. L'Inversé, le nom du monde où se passe l'histoire, a deux principaux continents terrestres. À l'ouest se trouve le Royaume Occidental, ou Royaume Clandestin, en forme d'un étrange spectre désertique. Il s'agit du monopole du pays des affaires les plus sordides, les plus malhonnêtes et du centre d'action des antagonistes de ce récit : les mages noirs. La capitale est Mordene, ville insalubre, peu réconfortante. Dans les coins les plus reculés de cette terre se trouvaient autrefois les Carrières de la Souffrance, à présent fermées. Ce lieu sera mentionné bien plus tard et les raisons de sa construction seront également expliquées. Ce continent possède sept cents millions d'habitants, la plupart étant de pauvres hères, mendiants, mais des personnes honnêtes. Les autres sont des nobles, fiers, riches, arrogants. Ils se sont alliés aux mages noirs, profitant de leurs richesses, empilées grâce à des trafics d'armes ou d'autres choses bien plus graves comme les ventes d'humains. Le dirigeant est plus un dictateur qu'autre chose bien que personne n'en entende parler. Les gens sont donc obligés de se débrouiller pour survivre, les aristocrates ont le contrôle total du royaume, faisant ce qu'ils souhaitent des autres. Le Royaume Oriental, le continent le plus peuplé et le plus riche de ce monde, se trouve, comme son nom l'indique, à l'est. Cette terre est vaste et est composée de plusieurs montagnes. Sa capitale économique est Broken, mégalopole multiculturelle où vivent plus d'un million de personnes, elfes aux oreilles pointues, orques aux peaux-vertes, humains et autres créatures plus ou moins insolites, c'est aussi le principal centre des nouvelles technologies. Sa capitale politique est Millénaire, cité ancienne entièrement faite de marbre. Son principal port est Brise-Salée, une vieille ville au sud. Ce continent possède plus d'un milliard d'habitants. Ensuite, il y-a des territoires neutres comme l'Immense Forêt Centrale entre les deux royaumes, le Grand Désert encore plus à l'est, les Terres Glacées à l'extrême nord et le Royaume de Feu. Ces trois derniers lieux sont les terres des démons. Rares sont les humains qui y ont pénétré, hormis au Grand Désert, peuplé de nomades et de rares sédentaires, ces derniers rassemblés dans des villes situées près des points d'eau. Les conditions de vie de ces endroits sont extrêmes. Pour le premier, l'humidité est presque inexistante alliée à un soleil de plomb qui tape sans répit ; pour le second c'est un désert de glace, à la température si basse qu'elle peut tuer en même pas dix secondes si l'on n'était pas assez bien équipé ; enfin, pour le dernier lieu on a le manque d'eau, compensé par de la lave en fusion. Le peu d'humidité locale se trouve dans les grottes souterraines, étonnamment fraîches et pures, aucun scientifique n'a trouvé d'explication rationnelle à ce phénomène, les démons parlent de ce lieu comme étant sacré et qu'ils ne devaient pas violer. À la surface l'air étouffant brûle sur place, semblable d'un certain côté à la froideur du nord, mortel pour la personne non préparée. Ces terres impitoyables sont respectivement les royaumes de Stramgar, Arhena et Aranas, ces deux derniers sont frère et sœur. Autrefois, il y avait plus de types de démons, mais les nouvelles races les ont chassés jusqu'à leur extinction totale en domestiquant l'eau par exemple. Ces créatures représentent une nature non domestiquée, sauvage même. L'Archipel du Ciel est le lieu où est née et a grandi la civilisation elfique avant d'atteindre la grandeur qu'elle connaît aujourd'hui. Baignant dans une mer de nuages, ces îles, plus ou moins grandes, sont presque comme celles sur la terre ferme, elles ont des forêts, des cascades, des lacs et des villes de cristal. La culture orque est basée sur les voyages incessants que firent les représentants de la race à travers les montagnes, les plaines et les plateaux au fil des siècles. Enfin, la ville judiciaire Laeken Mark, le siège de l'Assemblée Magique, change chaque année de lieu pour ne pas faire de jaloux. Cette année elle siège dans la cité de Millénaire.
L'histoire commence dans la petite ville de Sous-les-Regards, située à l'ouest du Royaume Oriental. Cette cité est le lieu où immigrent les habitants du Royaume Clandestin en quête d'une vie meilleure, étant la plus proche de la frontière entre les deux continents. On y sent une atmosphère d'inconfort, en partie à cause des mendiants se trouvant à chaque coin de rue, la plupart d'entre eux venait de l'ouest et n'avait pas pu trouver de travail. L'odeur des égouts était insupportable et les voleurs qui se tapissent partout ne donnent pas meilleure figure à la ville. Le seul endroit où la sécurité peut se faire sentir est le centre de la ville. Ce dernier est constitué du cabaret de la famille Lenoir, le palais du comte Juste et d'un immense centre-ville fait de grands boulevards illuminés, de gens qui se promènent à toute heure du jour et de la nuit dans les vêtements les plus chers et d'immenses monuments vertigineux et captivants. Sinon, pour la « partie sombre » de la ville, ce sont des murs de bois en état de décomposition qui parsèment le quartier pauvre et des flaques d'eau croupie un peu partout. Une ombre se faufila soudain parmi les ruelles insalubres, escalada ce qui, pour certains, étaient des culs de sac et se posa enfin sur le rebord d'un toit surplombant la ville. Cette silhouette s'appelait Aiguille. Elle faisait partie de l'élite des voleurs de cette cité. À à peine dix-sept ans elle avait plus volé que n'importe qui, le bas de son visage était protégé par une longue écharpe rouge écarlate, la seule touche de couleur dans ses vêtements, car, elle se devait de se fondre dans le paysage. Ses habits étaient donc comme les murs de la ville, gris cendre. Elle possédait des cheveux châtain foncé, longs et ondulés, des yeux vairons, le droit était d'un bleu pâle, irréel, presque aussi blanc que la cornée, l'autre d'une agréable couleur entre chocolat et noisette. Elle portait deux pistolets à la ceinture ainsi que des poignards, des couteaux à lancer et une mini-arbalète. Sur son épaule était perché un rat blanc avec un masque noir. Il s'appelait Serrure, c'était son complice depuis bien des années. La jeune fille vivait dans son coin, se souciant peu des autres, elle n’avait aucune attache puisqu’elle était comme une hermine, elle filait dès que l'on voulait l’attraper. Mais aujourd'hui, dans le quartier pauvre de Sous-les-Regards, une scène avait attisé sa curiosité. Elle avait vu deux enfants courir jusqu'à un attroupement de vieilles femmes. Ils étaient tout excités et sitôt qu'ils furent arrivés, ils débitèrent la raison de leur présence. - C'est Nomade des Airs... haleta le plus vieux, un garçon de huit ans, les cheveux en pagaille, habillé de haillons avec une casquette rapiécée. Elle est revenue on l'a aperçue entrant par la porte nord ! Les vieilles regardèrent l'enfant, ahuries, se lancèrent des regards entre elles avant de se lever, toutes comme une seule femme et de se diriger vers la dite allée. Aiguille elle, haussa un sourcil intriguée. La curiosité la lacéra encore plus. « Celle que l’on surnomme l’Arpenteuse des Ciels au sud ?» songea-t-elle. « Je devrais aller voir... On dit tellement de trucs sur elle. » Elle se leva et suivit le groupe en parcourant les toits des maisons suivie de Serrure, sautant d’habitations en habitations avec agilité... La jeune voleuse s’arrêta enfin au dernier toit avant la porte nord, Serrure monta jusqu’à son épaule avec vitesse. Il y avait un attroupement immense et pour cause, tous les gens des bas-fonds de la ville voulaient revoir celle qui voyageait portée par les vents, d'où son surnom : Nomade des Airs. Enfin la personne tant attendue arriva au bout de cinq minutes environ, son visage était caché par une écharpe de cuir, seul son œil droit était visible, d'un argent clair et pur, entourés de longs cils, ses sourcils étaient d'un noir profond et bien dessinés. Elle portait un bâton noueux, orné de symboles compliqués et terminé par une lame dans son dos. La voyageuse était entièrement vêtue de cuir fauve, seuls ses bras et l'espace qu'il y avait entre le bas de sa robe et le haut de ses bottes sortaient de ses vêtements, sa peau était hâlée, satinée, en bonne santé. Cette teinte montrait encore plus qu'elle n'était pas de Sous-les-Regards, là où tout le monde avait un teint maladif. La nouvelle venue marchait tranquillement, répondant aux saluts des habitants de la ville. Les vieilles qu'Aiguille avait suivies, se dirigèrent vers Nomade. Les aïeules avaient l'air tellement heureuses et excitées de revoir la voyageuse qu'elles poussèrent brutalement les autres personnes arrivées avant elles. - Nomade des Airs, ça fait un moment. La voyageuse semblait sourire car derrière l’écharpe on pouvait voir ses pommettes remonter. - Navrée de venir d'un coup comme ça, mais le gérant du cabaret a fait appel à moi pour que j'aille soigner l'une de ses danseuses... fit-elle. Sa voix était jeune, belle mais gardait une certaine froideur. - Tu es là juste pour la soigner c'est ça ? S'informa une femme, apparemment déçue. Après tu t'en vas ? Nomade des Airs acquiesça presque imperceptiblement avant de se mettre à fouiller dans sa besace et d'en ressortir des paquets qu'elle distribua aux mendiants. - Cependant... J'ai rapporté quelques petites choses pour vous... Ce n'est pas grand chose mais en espérant que cela vous plaise... De toutes parts jaillirent des « merci » ou d'autres mots sympathiques. - Dis... demanda une petite fille aux cheveux de feu qui tirait sur le côté droit de son manteau. Tu reviendras ? La voyageuse se baissa à son niveau et caressa doucement la tête chevelue de la fillette. - Dès que je pourrais... répondit-elle avant de s'éloigner. Les mendiants la regardèrent s'éloigner vers le riche quartier. Aiguille n'avait, en aucun cas, perdu le fil de la discussion, elle suivit silencieusement l'Arpenteuse des Ciels sur les toits. La pluie avait commencé à tomber en fines gouttes. - Quelle fille sympathique... fit un vieux d’une voix bien audible pour la voleuse à l’oreille aiguisée. Nomade des Airs continuait sa route sous la fine averse. Elle tendit la main et y recueillit quelques gouttes avant de baisser son écharpe et de les porter à sa bouche, dévoilant ainsi un beau visage bronzé. Elle prit alors d'autres perles de pluie qu'elle mit cette fois dans une gourde en cuir fin, qu'elle avait sorti de son sac avant de replacer son étoffe sur le visage, la jeune voleuse n’avait pas réussi à voir sa figure. « Étranges manières...» observa Aiguille, dorénavant dans les bras d'une curiosité infinie qu'elle voulait absolument satisfaire. Elle suivait la jeune femme depuis plus de huit minutes. Les rues larges et cassées de toutes parts avaient laissé place, au fur et à mesure, à des immenses avenues bien entretenues avec beaucoup de gens bien habillés et des voitures. Nomade des Airs s'arrêta enfin devant le lieu où elle avait été appelée. C'était un immense bâtiment, qui possédait des ampoules rouges, entourées de dorées qui illuminaient "CABARET LENOIR" en grande pompe. La nouvelle venue frappa et attendit patiemment, droite. Au bout d'une minute, une jeune fille blonde, qui avait l'air d'avoir dix-sept ans, lui ouvrit. Elle possédait des yeux couleur vert anis et entourés de beaucoup de crayon noir, un visage ovale, doux et enfantin et portait une chemise blanche, une jupe noire plissée de hautes chaussettes et des bottes de cuir à sangles. - Nomade des Airs ? Demanda t-elle d'une voix correspondant parfaitement à son physique. Douce, naïve et juvénile. La voyageuse hocha la tête... La blondinette sourit, l'air ravi et soulagé. - Je suis Wednesday Lenoir, la fille d’Auguste Lenoir, le gérant du cabaret. Entre ! Ne reste pas sous la pluie, tu vas attraper froid sinon ! La jeune femme entra dans le hall du personnel. Cet endroit n’avait rien à voir avec les ruelles lugubres de Sous-les-Regards vu sa couleur rouge pétante et ses murs en satin brodés d'or. - Suis-moi sinon tu te perdras dans le cabaret, c’est horrible d’essayer de s’y retrouver quand on ne connaît pas les lieux... lui dit-elle sans se départir de son sourire d'angelot. Elle la mena à un long couloir au sol de velours et aux murs de satin, noirs cette fois, Nomade des Airs la suivait, elle avait remarqué que la jeune fille portait le symbole des exorcistes autour de son cou, deux pentacles d'argent superposés. Elle ne s'attendait pas à voir une jeune fille avec des couettes blondes être de cette caste. Mais son maître lui disait toujours qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Qui sait ? Peut-être que Wednesday était un monstre impitoyable envers ses ennemis. - Tu es chamane c'est ça ? demanda cette dernière tout d'un coup.. - En effet... Les éléments c'est mon truc... Et toi tu es exorciste ? J'ai vu ton collier alors... La fille du maître des lieux ouvrit une porte de satin noir brodée d'or menant à un autre corridor avec les mêmes couleurs, mais décoré de plein de tableaux, plus ou moins anciens, montrant des individus aux cheveux clairs avec les pentacles superposés autour du cou. - Exact... Toute ma famille l'est. dit-elle en montrant les tableaux. Le cabaret se transmet de génération en génération... C'est ambigu je sais, mais la famille Lenoir a trouvé la concordance parfaite entre ces deux univers parallèles il y-a trois siècles... Mais le problème c'est qu'on a de moins en moins de clients... Mon père dit que c'est à cause du nouveau roi, tous ces mendiants dans la rue c'est à cause de lui. De plus les habitués viennent de moins en moins souvent à cause des mages noirs. Nomade eut l'air de froncer les sourcils derrière son écharpe. La galerie déboucha alors dans une salle ronde entourée de nombreuses portes numérotées jusqu'à cinquante. Wednesday se dirigea vers la numéro quarante-huit et frappa doucement. - Marbre, c'est moi on peut entrer ? Demanda t-elle. Une voix étouffée lui répondit, la jeune exorciste ouvrit la porte, puis fit signe à la chamane de la suivre une fois de plus. Elles se trouvèrent dans une chambre toujours de satin mais rose cette fois avec des pointes d'or, la chamane grimaça devant les goûts douteux de la personne ayant choisi cette décoration. Il y avait la respiration saccadée d'une femme alitée, Wednesday se dirigea vers elle et fit encore signe à l'invitée de s'approcher. - Elle était partie se promener avec les autres, il y a deux jours et puis elles l'ont ramenée comme ça... expliqua la fille Lenoir. Nomade s'avança et inspecta longuement le visage boursouflé de la femme, elle possédait des cheveux auburn, elle devait avoir plus d'une vingtaine d'années. Jusque là rien d'anormal, mais son visage portait d'étranges marques violacées. Trouver la cause de son mal ne fut pas difficile pour la chamane. - Vous avez mangé des baisers de la douleur. C'est petit, rond et pourpre... C'est attirant au regard et à l'odorat mais horrible à digérer... Heureusement j'ai ce qu'il vous faut, fit la chamane en sortant une fiole contenant un breuvage bleu électrique, ce breuvage devrait vous guérir assez rapidement. Elle prit une coupe dans laquelle il y avait du vin et versa une goutte de l'élixir, une fumée odorante s'échappa alors du verre. Elle le tendit ensuite à la malade qui sentit le liquide et qui grimaça. - Vous comptez m'empoisonner encore plus ? demanda t-elle avec mépris. Nomade la regarda avant de soupirer, tous les mêmes, ils mangeaient tout et n’importe quoi et n’assumaient pas les conséquences aussi terribles soient-elles. - Je sais ce que je fais, mais si vous voulez mourir, il n'y a aucun problème je peux vous donner du poison ou si vous préférez un poignard... Ou alors je peux vous laisser là à souffrir d'indigestions horribles... C'est comme vous voulez, moi je veux vous aider... - Marbre... Ne fais pas ta diva... s'exclama Wednesday. Bois-ça et guéris ! Marbre regarda l'Arpenteuse des Ciels avec animosité avant d'engloutir le liquide et de grimacer de plus belle. - Voilà quand vous voulez... La guérison prend deux jours à opérer... Mais restez au repos. Dit la chamane avant de s'adresser à Wednesday. Il ne faudra pas qu’elle fasse de spectacle car la solution que je vous ai donnée est horrible à la digestion quand on bouge aussi légèrement soit le geste... conclut Nomade qui reçut sa paye et qui se dirigeait à présent vers la sortie. La jeune exorciste se lança soudain à sa suite, une idée s'étant imposée dans son esprit chassant toutes les autres. - Nomade attends... cria t-elle. La voyageuse s'arrêta et se retourna. - Je dois faire un voyage d'initiation pour être une exorciste confirmée... Et... Comme tu vas par monts et par vaux eh bien... Je me suis dit que je pourrais peut-être t'accompagner... Son interlocutrice la regarda avant d'éclater de rire, Wednesday rougit violemment. - D'accord, répondit-elle amusée, nous partirons demain... Mais attention ! Je n'aime pas perdre mon temps... - Je serais rapide comptes sur moi, rendez-vous devant l'auberge ! D'accord ? Nomade hocha la tête avant de s'éloigner partant par le même chemin que celui où elle était arrivée... La blondinette sauta de joie toute heureuse.
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| | | Nico Olvia Seigneur des mers
Messages : 650 Millions de Berrys : 1248 Réputation : 21 Date d'inscription : 19/04/2012 Age : 26 Localisation : Ohara Emploi/loisirs : Archéologue/Lecture
| Sujet: Re: Mes histoires louches. Mar 7 Aoû - 17:53 | |
| Tu as de l'imagination et j'aime | |
| | | Hyde Empereur des mers
Messages : 2115 Millions de Berrys : 2485 Réputation : 20 Date d'inscription : 26/07/2012 Age : 27 Localisation : Valhalla Emploi/loisirs : Valkyrie
| Sujet: Re: Mes histoires louches. Mer 8 Aoû - 6:55 | |
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| Sujet: Re: Mes histoires louches. | |
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| | | | Mes histoires louches. | |
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